« La CGT regroupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat ».
-Article 2 du congrès constitutif de la Confédération Nationale du Travail, Limoge 1895
Si de nos jours les principales confédérations syndicales semblent devenues de simples organes de co-gestion et de grosses machines bureaucratique, Il y a plus d’un siècle les Syndicalistes Révolutionnaires pensaient les syndicats comme base permettant aux travailleurs de prendre le pouvoir et de construire le socialisme.
Pourtant des « lois Travail », aux « gilets jaune » en passant par la multiplication des grèves et luttes locales, l’organisation syndicale demeure bien souvent le seul refuge pour quiconque souhaite résister à l’exploitation et construire des solidarités.
Au sein même de la CGT existe un courant, incarné par les comités syndicalistes révolutionnaires, se revendiquant de l’héritage des fondateurs de la confédération, qui diffuse dans l’organisation syndicale des pratiques, des analyses et des stratégies révolutionnaires.
Quelle est l’histoire de ce courant ? Qu’incarne t-il actuellement ? Quelle est son intervention dans les luttes ? Quelles stratégies mettre en place pour sortir de la culture de la défaite ? Comment s’organiser pour gagner ?